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Jacques-Antoine Delpon

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Jacques-Antoine Delpon
Fonctions
Député français
Lot
-
Maître des requêtes au Conseil d'État
-
Procureur
Arrondissement de Figeac
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
FigeacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions

Jacques-Antoine Delpon, né le à Livernon (Quercy) et mort le à Figeac[1], est un homme de lettres et archéologue français. Son nom reste associé à son ouvrage : Statistique du département du Lot.

Jacques-Antoine Delpon naît le 22 octobre 1778 à Livernon[2]. Il est le fils d'un avocat, Pierre Delpon, et de son épouse, Jeanne Moysen.

Il suit ses études à Figeac et Cahors. Il est ensuite pendant deux ans, professeur de littérature à l'école centrale de Cahors. Il poursuit des études de droit à Paris et s'intéresse aux sciences naturelles.

En 1816, avec les frères Champollion, il fouille le site de Capdenac le Haut. Ils y trouvent de nombreux objets antiques contemporains de la guerre des Gaules. D'après eux, et compte tenu des connaissances d'alors, ce site correspondait à Uxellodunum en raison de sa ressemblance topographique avec le texte d'Aulus Hirtius, témoin oculaire de la bataille.

Il est reçu avocat et exerce cette profession à Figeac où il sera nommé procureur impérial en 1805. Il est destitué en 1823 pour cause politique, puis réhabilité en 1830 et nommé maître des requêtes. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1831[3].

Il devient procureur à Figeac de 1806 à 1823. En 1830, il est maître des requêtes au Conseil d'État. Il est député du Lot de 1831 à 1832, siégeant dans la majorité, et démissionne pour raisons de santé. Il est pendant quelques mois, président du tribunal civil de Figeac.

De 1821 à 1831, il rédige la Statistique du département du Lot, qui reste une référence indispensable pour celui qui s'intéresse à la géographie de ce département au début du XIXe siècle. De nombreux domaines sont abordés : géologie, faune, flore, us et coutumes, histoire des lieux, tumuli, dolmens...

À la suite de ses séjours à Paris, en 1832, il est atteint par le choléra, abandonne son siège de député et se retire alors à Figeac. Il obtient la présidence du tribunal de première instance de Figeac en 1833[4], mais il meurt dans l'année.

Ouvrages et publications

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Archives départementales du Lot, état-civil numérisé de la commune de Figeac, décès de l'année 1839, acte no 187, vue 34 de la numérisation.
  2. Acte de baptême de Jacques-Antoine Delpon, Registre paroissial des baptêmes, mariages, sépultures de Livernon (1691-1800), cote 4 E 248, Archives départementales du Lot, 562 p. (lire en ligne), p. 249
  3. Base de données Léonore, « Notice n°L0720047 du légionnaire Jacques-Antoine Delpon » Accès libre, sur Archives nationales (consulté le )
  4. Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, « Fiche Magistrat : Jacques Antoine Delpon » Accès libre, sur Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS) (consulté le )